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Pourquoi choisir les traitements naturels pour les punaises de lits ?

La présence d’une horde de punaises de lit dans une maison peut très vite devenir un cauchemar pour les habitants. Heureusement, il existe des traitements naturels efficaces pour les éradiquer complètement y comme la chaleur, la vapeur ou le froid, la terre de Diatomée et les huiles essentielles.

Le traitement par la chaleur, la vapeur ou le froid, écologique et efficace

Les punaises de lit supportent mal la haute température. Lorsque l’invasion est encore à ses débuts, ces bestioles et leurs larves peuvent être éradiquées par la vapeur et la chaleur. Ce traitement naturel contre les punaises de lits est à renouveler plusieurs fois, pour une efficacité optimale. En outre, il a l’avantage d’être bon pour l’environnement.

Autre avantage du traitement, il se pratique sans l’intervention d’un professionnel. Il suffit de se munir d’un appareil à vapeur et de nettoyer les lieux infestés.

Quant aux linges, ils doivent être traités à un lavage et séchage de haute température, 60°C a minimum.

Dans le traitement naturel contre les punaises de lits des linges, la congélation est également intéressante. Pour cela, il faudra mettre au frais, à -20°C, les objets pendant 72 heures.

La terre de Diatomée, un traitement biologique

La terre de Diatomée est le traitement naturel contre les punaises de lits le plus utilisé. Il s’agit d’une terre composée de fossiles et de squelettes, qui forment des particules tranchantes. Il suffit que les punaises de lit entrent en contact avec cette poudre pour mourir de déshydratation.

En plus des punaises de lit, la terre de Diatomée est également efficace contre les poissons d’argent, les puces ou encore les cafards.

Les huiles essentielles, pour tuer et éviter la réinfection

Les punaises de lit sont très sensibles à l’odeur. Les huiles essentielles s’avèrent alors efficaces en agissant directement sur leur système nerveux et directement les tuer. Ce traitement naturel contre les punaises de lits par diffusion permet ainsi d’affaiblir le système neurologique de ces bestioles et de faciliter leur éradication.

En outre, la diffusion de certaines huiles essentielles comme l’huile essentielle d’arbre à thé, convient aux enfants de plus de 3 ans. Quant à une maison avec une femme enceinte, mieux vaut opter pour l’huile essentielle de lavande.

À faire soi-même, cette solution, rajoutée à une huile de moutarde, peut être appliquée sur la peau, pour se protéger des piqûres.

Pourquoi prohiber les produits chimiques dans la lutte contre les punaises de lit ?

La solution chimique est certes plus intéressante que le traitement naturel contre les punaises de lits, mais ses conséquences sur la santé et l’environnement n’est pas à prendre à la légère. D’ailleurs, l’efficacité des produits chimiques reste variable, selon le cas. Autant le dire, les insecticides chimiques sont efficaces sur les punaises, mais pas leurs œufs. Par contre, leurs conséquences écologiques est considérables.

Durant le traitement, il faudra quitter le logement pour éviter d’inhaler l’odeur nauséabonde que dégagent les produits. Ensuite, la maison a besoin d’une importante aération pendant des jours, voire des semaines. En effet, ces produits entraînent inéluctablement des problèmes liés aux voies respiratoires, notamment des allergies, voire des cancers.

Intoxication suite à l’utilisation des insecticides aux Etats-Unis

Des chercheurs des Centers for Disease Control and Prevention (CDC) ont cherché à démontrer les problèmes liés à l’utilisation des insecticides chimiques, dans 7 Etats entre 2003 et 2010. À cet effet, ils ont identifié 111 cas d’intoxication liée à une exposition à des insecticides pour lutter contre les punaises de lit. En outre, d’autres effets nocifs ont été identifiés des problèmes respiratoires (40%), neurologiques (40%) et gastro-entériques (33%).

Sans grande surprise, la première cause de ce phénomène est le recours abusif d’insecticides ainsi que le fait de ne pas avoir changé ou nettoyé la literie après le passage des insecticides. Le second motif est la transmission d’informations erronées, notamment sur les délais de retour dans le logement traité.