Un verre d’alcool après une dure de semaine de travail n’est certes pas nocif pour la santé. Pourtant lorsque boire devient une habitude journalière, cela attaque à la fois physiologiquement et psychologiquement le corps. Il faut savoir que se libérer de la dépendance à l’alcool est aussi éprouvant pour le corps que pour l’esprit.
Les différents moyens pour abandonner l’alcool
Aujourd’hui il existe des médicaments qui peuvent aider une personne à combattre sa dépendance à l’alcool. Même si le traitement médicamenteux permet d’éviter la prise d’alcool, le côté psychologique de la personne doit également être préservé.
- Dépendance et volonté d’arrêter
La source d’une dépendance à l’alcool peut être purement psychologique. Il est alors nécessaire de trouver la motivation suffisante pour arrêter la consommation. Les origines de la motivation peuvent être diverses ; comme une dégradation de la santé physique. Pourtant garder son enthousiasme dans le sevrage est assez complexe lorsqu’ont à accoutumer son corps et son esprit à l’alcool. C’est sur cet aspect du sevrage qu’il est important de trouver un psy à Kraainem. Un suivi thérapeutique d’une personne qui arrête de boire permet de trouver une solution permanente du point de vue psychologique. La consultation chez le psychologue doit se faire avant le début du sevrage. Cela permet à la personne de se focaliser sur son objectif et l’aide à appréhender les changements qui vont survenir.
- Le recours au médicament
Il faut savoir que les médicaments ne permettent pas à la personne de résoudre ses problèmes d’alcool à proprement parler. Dans la plupart des traitements, les médicaments ne sont que des substances d’appui pour aider et améliorer les résultats d’une psychothérapie. De même, si la personne ne souhaite pas se soumettre à une thérapie, la prise de médicament contribuera à l’aider dans ses efforts d’arrêter l’alcool. Tout est une question de motivation, tous les traitements sont des supports qui permettent d’atteindre efficacement son but.
Les étapes du sevrage
Une personne qui souhaite arrêter ou diminuer sa consommation d’alcool doit inéluctablement passer par deux phases assez difficiles à réaliser.
- Une prise de conscience
La prise de conscience peut se faire soit individuellement, soit grâce à l’intervention de l’entourage. Les effets de l’alcoolisme sont ravageurs tant sur l’esprit que sur le corps de celui qui en consomme sans modération. Sur le plan social, la prise d’alcool fréquente fait baisser la productivité dans le milieu professionnel, et dans le même une perte de l’estime de soi et des autres peut survenir. La prise de conscience précède et alimente la motivation, elle est nécessaire lorsqu’on décide de réellement faire des efforts.
- Éviter la rechute
La personne a déjà entamé son sevrage, il lui faut garder le cap et éviter de replonger dans l’enfer de l’alcool. Deux cas peuvent se présenter, d’un côté, le sevrage se faire par étape. Il s’agira pour la personne de réduire progressivement sa consommation d’alcool. C’est une étape très appréciée par les personnes qui ne souhaitent pas bannir définitivement l’alcool de leur vie. Ceux-ci sont les plus sensibles à faire une rechute, d’où la nécessité d’un soutien psychologique et médicamenteux. D’un autre côté, un arrêt définitif pour cause médicale par exemple peut avoir un fort impact psychologique sur la personne. Sur un coup de tête, il pourrait se dire être prêt à mourir, et reboire sans penser aux conséquences. Ces cas sont rares, mais peuvent se produire si la dépendance a été très forte.
